Les nanotechnologies ne cessent de séduire les scientifiques et les observateurs du monde entier, elles deviennent de plus en plus « indispensables » dans notre vie quotidienne et future …
Les gouvernements mettent à la dispositions des chercheurs des moyens parfois gigantesques afin de faire avancer ce domaine … ainsi les enjeux économiques sont trop importants, et les avancées scientifiques et technologiques irrépressibles (exemple: le projet « Nano 2012 » en France au CEA-LETI (Minatec) qui alloue un budget de R&D de 2,3 milliards d’euro et de 1,25 Md$ pour l’investissement matériel sur cinq ans).
Après la conférence sur les nanos en novembre dernier a Tunis « advancements in Nanotechnology and Microelectronics » co-organisée par l’INSAT avec la fondation Alexander Von Humboldt (Allemagne), l’intention de développer cette branche en Tunisie est claire (lancement de start-up ? construction de nouveaux centres de recherches ?).
Certains projets discutés lors de cette conférence ont déjà démarré, et depuis l’INSAT s’est procurée d’un nouveau système d’imagerie début 2010 permettant des observations à l’échelle nanométrique, aussi le lancement d’une exposition interactive sur les nanotechnologies «Nanotechnologies: infiniment petit, maxi défis» à la cité des sciences à Tunis (exposition du 13 Mars au 18 Juillet 2010) dans le but de toucher le grand public et de présenter aux jeunes cette nouvelle discipline en plein extension.
A signaler que la Tunisie mise beaucoup sur le développement de la nanotechnologie notamment à travers l’attribution de 1,5% de la part réservée à la recherche scientifique et la technologie du produit intérieur brut, à l’horizonn 2014.
Un débat « public » sur le développement de ces technologies été annoncé en France mais plusieurs manifestations ont annulé ce débat à plusieurs reprises (les anti-nanos ou les « nazis » (c’est ainsi que des scientifiques américains effarés les qualifient) ont refusé de débattre). D’autres débats ont eu lieu aussi dans d’autres pays voulant concurrencer sur ce domaine, comme l’Allemagne et les Etats Unis.
On ne va pas revenir, ici, sur les enjeux du débat, parce qu’il y a un grand nombre d’articles qui parlent de ceci sur la toile ici et ici, mais on se demande si un débat pareil aura lieu en Tunisie ? si la sensibilisation sur cette discipline sera complète et globale ? si les nanotechnologies seront présentées , uniquement, comme les sciences de l’avenir ?
je suis titulaire d’un master de recherche spécialité : synthèse des nanomatériaux par voie de chimie douce et je travaille dans le Webmarketing
pourquoi : parcequ’on ne dispose pas du matériel nécessaire pour conduire NORMALEMENT ses travaux de recherche plus exactement le matos pour l’imagerie dont vous parlez (microscopie électronique à balayage MEB et en transmission MET )
autrement dit les nanos en tunisie ce n’est pas pour demain ni pour 2050
je ne soulèverai pas le problème du partage équitable du matos et du sens du partage des chefs de labos et de la manière dont ils gèrent le budget du labo ….
Bonjour Nesrine,
Ici je ne fait qu’illustrer des faits… je suis ingénieur en microtechnologie et je sais bien que ce que vous venez de dire est vraie, mise à part les machines d’imagerie, la nanotechnologie ou la microtechnologie reposent sur des procédés qui utilisent des dizaines de machines qui elles sont très couteuses. Ceci dit, le projet peut avoir lieu dans la mesure où les pays « développés » rencontrent des difficultés à faire accepter ces technologies à tout le monde… dossier à suivre.
rebonjour wael
merci pour la réponse mais quoi qu’il en soit il y aura toujours une poignée d’égoïstes qui vont s’approprier le matos. Il y a un décalage énorme entre ce qui se dit et ce qui se fait
on verra la suite 🙂